VOST #003 PRO 🕵 | Cloud Kitchens, Substack et podcasts
Makers, fondateurs et investisseurs | VOST reprend et décrypte les meilleurs articles et analyses de fond du milieu startup aux US, en français. Avec quelques extras en plus…
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🕵 Les meilleures analyses de marchés
💡 Des idées peu (ou pas) exploitées
🏆 Le top de la semaine de Product Hunt
🥉 Les méritants de la semaine de Product Hunt
💭 L’idée exclusive de la semaine
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🕵 L’analyse de tendance
Le problème
Conjoncturel : les restaurants souffrent énormément de la crise du coronavirus, et doivent être en mesure de proposer une offre de livraison / à emporter.
Par ailleurs, de nombreux restaurants veulent accroître leur marge en proposant cette offre en complément de la restauration sur place, à travers des partenariats avec des enseignes comme Deliveroo ou Uber Eats. Or, il leur faut être en mesure de préparer beaucoup de plats, très rapidement, avec un conditionnement permettant que le plat arrive chaud chez le client et de nombreuses autres contraintes. Le tout en maintenant bien entendu une expérience de restauration sur place agréable pour la clientèle traditionnelle.
Les défis proposés par la vente en livraison sont effectivement souvent en contradiction avec les impératifs d’une bonne expérience de restauration sur place :
Le mélange des deux types de clientèles génèrent des délais supplémentaires dans la préparation des plats ;
Les livreurs interrompent l’expérience de restauration traditionnelle, générant de nombreuses entrées et sorties qui ne sont pas forcément appréciées des clients ;
Les solutions de “parking” pour les vélos et scooters dédiés à la livraison sont souvent mal conçues ou inexistantes ;
Des systèmes de caisse sur tablettes sont nécessaires pour chaque application de livraison, en plus du système traditionnel, ce qui signifie un risque d’erreur plus important et un temps de formation des employés plus conséquent.
Enfin, il existe des restaurants qui fonctionne uniquement avec la vente en livraison et qui ne peuvent exercer leur activité de manière efficiente dans des lieux de restauration traditionnelle.
La solution
Les cloud kitchens, des cuisines commerciales optimisées pour la vente en livraison. Il s’agit là pour les restaurants d’avoir une cuisine 100% dédiée à cette activité. La plupart du temps, ce sont des sociétés qui proposent ces cuisines en location aux restaurants qui ont du succès sur les plateformes de livraison, mais dont les cuisines ne sont pas adaptées pour concilier la restauration sur place et la demande croissante de vente en livraison.
Les cloud kitchens sont aussi parfois créées directement par les sociétés de livraison qui se rendent compte qu’elles (et les restaurants) ont un gros manque à gagner à ne pas pouvoir livrer certaines zones d’une ville. Evidemment, les places dans ces cloud kitchens sont généralement accordées aux restaurants les plus populaires de la zone géographique.
Enfin, certains groupes de restauration créent leurs propres cloud kitchens, soit pour des restaurants existants, soit pour des “marques de restauration”. Certaines marques présentes sur les applications comme Deliveroo ou Uber Eats n’ont effectivement pas de restaurant, seulement des cuisines. Il est impossible d’aller dîner sur place ni même de passer une commande à emporter.
Note : les cloud kitchens sont aussi parfois appelées dark kitchens, ou cuisines partagées.
Exemples
Fournisseurs de cloud kitchens
Dark Kitchen (FRANCE)
Cooklane (FRANCE)
Marques de restauration exclusivement en livraison
Prospective
Les restaurants traditionnels mettront un point d’honneur à ne pas faire de livraison, et cela deviendra un argument de vente (comme le fait de sourcer des produits locaux ou de faire du bio) ;
Les plateformes de livraison développeront elles-mêmes des marques de restauration et des cloud kitchens, et pourront donc augmenter leurs marges en contrôlant l’intégralité de la chaîne de production, de logistique et de vente ;
De plus en plus d’appartements seront construits sans cuisine 100% équipée, mais les immeubles et les quartiers auront des points de livraison adaptés à la réception de plats cuisinés ;
L’offre en livraison dépassera l’offre en restauration traditionnelle ;
Une majorité de personnes souhaitant ouvrir un restaurant traditionnel passeront par une phase de test dans des cloud kitchens.
Opportunités
Créer une société spécialisée dans le packaging pour la vente en livraison ;
Acheter des pas de porte de restaurants à vendre, et les transformer en cloud kitchen ;
Concevoir et fabriquer de l’équipement dédié aux clouds kitchens ;
Familiarisez-vous avec le modèle économique de la restauration en livraison, et créez un simulateur de prêt bancaire spécialisé dans la transition cloud kitchen > restaurant traditionnel (idée de growth tool pour une banque ?)
Et en France ?
Il y a une offre de cloud kitchens qui s’est développée en France, et plusieurs articles de sites web plus ou moins référents existent sur le sujet. Deliveroo a créé ses propres cloud kitchens à Saint-Ouen, dans lesquelles ils accueillent certains des restaurants les plus populaires de la plateforme afin de pouvoir assurer un plus gros volume de commandes dans Paris.
Des marques (comme celles créées par Kitchen Club cité ci-dessus) existent déjà en livraison exclusivement, et ce dans la majorité des grandes villes de France.
Pour en savoir plus sur ces deux sujets, je vous invite à lire cet article et celui-ci.
☝️ Cette analyse est inspirée du travail de Trends.VC, une newsletter freemium anglophone. Une version payante existe, permettant d’obtenir encore plus d’exemples et d’idées. La version de VOST reprend plusieurs éléments de l’article d’origine, avec un travail de synthétisation, de reformulation et de réorganisation du contenu, en y ajoutant une perspective propre à VOST et au marché français.
💡 Une idée peu (ou pas) exploitée
Substack, ou le marché des newsletters payantes
Vous l’aurez deviné, cette semaine je vous propose de passer du temps à discuter des outils permettant à des créateurs de monétiser des newsletters, plus particulièrement en proposant des abonnements. C’est par exemple le cas de VOST, newsletter pour laquelle j’ai choisi d’utiliser Substack. Le but, à travers cet article, est aussi de vous montrer qu’il reste de la place sur ce marché des tools pour newsletter qui est en train d’exploser.
Concurrence
Substack
Prix : 10% de commission + frais Stripe
Leader du marché, Substack existe depuis 2017 et a levé environ 17M$ grâce à son offre permettant à de nombreux.ses créateur.rices de créer des newsletters tout en proposant des formules d’abonnement. Intialement, lors de son entrée à Y Combinator, l’équipe de Substack voulait proposer une alternative au contenu financé par la publicité, très largement majoritaire aujourd’hui. La solution : faire financer le contenu par ses lecteurs.
Il semblerait que le choix stratégique fait par Substack consiste à étendre sa solution à d’autres types de média, et notamment le fameux podcast. Sans dire que Substack délaisse les newsletters, on peut néanmoins en déduire que l’entreprise ne consacrera pas 100% de ses ressources techniques sur l’amélioration de la solution actuelle, créant ainsi une opportunité.
Revue
Prix : 5 à 135$/mois + 6% de commission
Revue offre sensiblement la même chose que Substack, mais avec 2 différences majeures : un business model qui suppose des frais fixes et des frais variables, et des fonctionnalités dédiées à des équipes au sein d’entreprises (par exemple, la validation éditoriale).
Ghost
Prix : gratuit et jusqu’à 199$/mois
Ghost est davantage pensée comme une plateforme de blog, qui propose un module de newsletter. Les abonnés vont donc plutôt être dans la démarche de s’abonner à un blog, et vont au passage recevoir les nouveaux articles par email. C’est en quelque sorte l’exact opposé de Substack, qui lui se concentre sur la newsletter mais permet aussi une sorte de micro-blog. Il est important de noter que Ghost a un modèle open source et non-profit, ce qui lui donne une place particulière dans le marché.
L’Opportunité
Les faiblesses de l’offre actuelle
Il est évident que Substack souffre de 2 problèmes majeurs dans son offre :
Le prix
10% de commission, sans compter qu’évidemment celui qui opère le paiement (Stripe) prend aussi une commission, c’est énorme. Disons qu’une personne souhaite atteindre 35K€/an via une newsletter vendue 9€/mois :
Sans commission (+ Stripe 2%) : 330 abonnés mensuels
Avec une commission de 5% (+ Stripe 2%) : 348 abonnés mensuels - 2600€ de commission
La commission Substack (+ Stripe 2%) : 368 abonnés mensuels - 4700€ de commission
Par rapport à tous les autres acteurs, Substack est dans la tranche très supérieure.
Le manque de flexibilité
Substack est une très jolie plateforme, très simple d’utilisation. C’est un peu le graal pour beaucoup de produit, mais atteindre ce degré de simplicité d’usage nécessite aussi des sacrifices. Dans le cas de Substack, la flexbilité a été sacrifiée.
L’exemple typique c’est le fait qu’on ne peut héberger sa newsletter Substack sur son propre nom de domaine, en tous cas pour le moment. Par exemple, je ne peux pas vous envoyer des emails avec @vost.com comme nom de domaine, je suis obligé d’avoir un @substack.com. De la même manière, les créateurs sur Substack ne peuvent pas créer une seule newsletter freemium, avec des sections floutées et accessibles uniquement aux lecteurs PRO. Or Substack pourrait très bien prendre en compte les sections floutées dans l’envoi des emails, et ne pas envoyer les ces sections aux abonnés gratuits. A la place, il faut obligatoirement créer 2 versions d’une même newsletter. En bref, il y a pas mal de petites frustrations à utiliser Substack, même si l’outil a au moins le mérite de permettre un démarrage ultra rapide et simplifiée.
Solution & MVP
La solution consiste donc à proposer une alternative flexible à Susbtack. Côté business model, les créateurs apprécient que Substack n’ait aucun frais fixe au lancement, mais cela se transforme en frustration au fur et à mesure que le nombre d’abonnés payants augmente. Ainsi, une possibilité serait d'avoir une commission dégressive en fonction du nombre d’abonnés, potentiellement associée à des frais fixes à partir d’un certain seuil.
Concrètement, afin d’avoir un MVP qui remplit ces critères, il faut :
Un éditeur de contenu, permettant d’écrire les newsletters
Un système d’archives / blogging sur lequel les newsletters sont stockées
Un système de gestion des abonnements via Stripe
[Flexibilité] Programmer l’envoi de la newsletter
[Flexibilité] Intégration avec un fournisseur d’emails
[Flexibilité] Pouvoir héberger le tout sur un nom de domaine personnalisé
[Flexibilité] [BONUS] Créer des sections premium dans chaque newsletter
[Flexibilité] [BONUS] Créer des liens qui ne présentent qu’une seule offre d’abonnement (gratuit ou payant) et non la totalité
☝️ Cette analyse est inspirée du travail de SoftwareIdeas.IO, une newsletter payante anglophone de grande qualité. La version de VOST reprend plusieurs éléments de l’article d’origine, avec un travail de synthétisation, de reformulation et de réorganisation du contenu, en y ajoutant une perspective propre à VOST et au marché français.
🏆 Le top de la semaine de Product Hunt
Le top 3 des produits publiés sur Product Hunt cette semaine, en nombre de votes.
👉 AccessiBe
Prix : Entre 490$ et 3490$ / an
AccessiBe est une solution technologique permettant à votre site web de répondre aux critères d’accessibilité et notamment d’obtenir les labels WCAG 2.1 et ADA. Pour de nombreuses entreprises, cela peut vouloir dire éviter des procès de la part des consommateurs, en tous cas c’est l’approche marketing utilisée par AccessiBe. Il est à noter que dans le milieu de l’accessibilité, cette solution n’est pas très bien vue.
👉 Toucan
Prix : Gratuit
Toucan est une extension Chrome qui vous permet d’apprendre une nouvelle langue tout en naviguant sur internet. Vous choisissez parmi 5 langues (mais pas l’anglais, car c’est américain…) et Toucan viendra traduire certains mots que vous lirez dans des articles sur internet par l’équivalent dans la langue que vous souhaitez apprendre. En passant votre souris par dessus, vous pourrez voir à quel mot cela correspond (en anglais…). En somme, c’est vraiment bien, mais vivement que ce soit aussi pensé pour ceux qui souhaitent apprendre l’anglais.
👉 Poolside FM pour iOS
Prix : Gratuit
Très hype, Poolside FM est une appli qui existe depuis très longtemps sur Mac, et qui permet de diffuser de la musique super cool, ambiance pool party.
🥉 Les méritants de la semaine de Product Hunt
3 produits publiés sur Product Hunt, et qui n’ont pas eu le succès qu’ils méritaient.
SPECIAL NO CODE !
👉 AirTable Marketplace
Prix : Gratuit à 20€ / mois
Airtable, c’est une solution No Code permettant de créer des bases de données facilement, qui peuvent ensuite être exploitées par des sites web. Ils viennent de sortir leur marketplace, autrement dit : Airtable va désormais permettre de faire plus que des bases de données et va s’intégrer directement avec des applications externes et se rapproche ainsi d’une plateforme permettant de créer un produit de A à Z, sans coder.
👉 NoCode API
Prix : Gratuit à 36$/mois par abonnement, ou bien à partir de 249$ pour un accès à vie
Cet outil permet d’utiliser des APIs sans avoir à coder. Vous pouvez donc créer des automatisations et faire passer de la data via des APIs, mais sans avoir recours à un développeur back-end. Bien entendu, cela n’est pas possible avec n’importe quelles APIs, mais bien avec une trentaine d’API qui ont été modélisée par l’équipe de NoCode API. Au menu : Google Sheet, Airtable, Google Analytics, Webflow, Spotify, Instagram…
👉 TypeBot
Prix : Gratuit à 15€/mois
TypeBot permet de créer des conversations par chatbot sans coder, comme la plupart des outils de chatbot d’ailleurs. Mais ici on est sur du Made In France ainsi que sur une grille tarifaire tout à fait raisonnable !
💭 L’idée exclusive de la semaine
Une idée business exclusive pour les abonnés de VOST, toujours structurée ainsi : problème, solution, MVP, business model.
😤 Problème
Pour les équipes techniques et produit, il n’est pas toujours facile de définir ses OKRs pour le trimestre. En 2 mots, les OKRs (Objectives and Key Results | Objectifs et résultats clés) sont une méthodologie de définition d’objectifs trimestriels, se basant généralement sur quelques grands objectifs desquels découlent des résultats à atteindre.
Pour les équipes techniques et produit, il s’agit là d’un exercice difficile car il est tentant de se concentrer exclusivement sur de la livraison de fonctionnalités. La liste des OKRs peut donc parfois ressembler à ça :
Livrer la fonctionnalité A
Livrer la fonctionnalité B
Livrer la fonctionnalité C
Le problème c’est qu’il est impossible de définir avec précision les fonctionnalités à livrer au sein des OKRs, et que le scoring des OKRs devient très subjectif (qu’est-ce que ça veut dire “Avoir livré 45% de la fonctionnalité A” ?). En revanche, il est presque toujours possible de définir l’impact attendu de ces fonctionnalités, de manière chiffrable.
💡 Solution
Proposer un outil permettant de définir un projet, et de générer des propositions d’OKRs liés à ce projet.
🏗️ MVP
Dans un premier temps, vous pouvez faire quelque chose de très simple et basé sur des plateformes No Code comme Notion ou Coda. Créez un simple canva sur une de ces plateformes, qui ne va pas générer de proposition d’OKRs mais permettre de structurer un projet du point de vue de son impact.
Champs à inclure :
KPI principal impacté (niveau actuel, niveau souhaité)
KPIs secondaires (niveau actuel, niveau souhaité)
Découpage fonctionnel du projet
De ce simple canevas, il sera déjà beaucoup plus facile de déduire des OKRs qui ont du sens.
Si votre template a du succès, songez ensuite à le transformer en plateforme qui, elle, génèrera réellement des propositions d’OKRs.
💰 Business Model
La plateforme, selon moi, aura du mal à être facturée un prix fixe ou par abonnement à son utilisateur. La proposition de valeur est intéressante, mais pas non plus gigantesque.
Il n’en demeure pas moins qu’il y a des opportunités de monétiser cette plateforme :
Sans la faire évoluer davantage :
Collecter des leads, et les vendre à des acteurs du management des OKRs ou à des entreprises de conseil organisationnel ;
Revendre l’outil à l’un des acteurs cités dans le lien ci-dessus.
En la faisant évoluer :
Ajoutez à la plateforme un outil de gestion des OKRs simplifié (similaire à Weekdone) et permettre d’embarquer les OKRs générés automatiquement vers le logiciel de. A partir de là, vous pourrez commercialiser un véritable outil avec un modèle SaaS.
🎁 Bonus : des podcasts à écouter en français 🥖
Cette semaine, je vous propose une sélection de podcasts en français qui traitent de problématiques similaires à celles de VOST.
🎧 GrowthMakers - par Gabriel Gourovitch
Ici, on parle de growth. Chaque épisode, un.e invité.e qui a généralement un poste de founder ou bien de dirigeant d’équipe (product, marketing, growth) vient raconter comment le growth est appliqué dans sa startup, et donner quelques conseils applicables. Coup de coeur.
🎧 Génération Do It Yourself - par Mathieu Stefani
Ici, on parle d’entrepreneuriat. Comme le podcast précédent, chaque épisode de “GDIY” accueille une nouvelle personne qui raconte son expérience. Quelques exemples de (belles) startups françaises : Aircall, Dashlane, PayFit, MeilleursAgents, OpenClassrooms…
🎧 Indie Makers - par Martin Donadieu
Ici, on parle makers. Chaque invité de Martin Donadieu est un maker qui a su transformer son idée en business. On parle donc de side project, de reconversion, et bien entendu de tactiques pour maximiser le rendement de ses efforts quand on travaille seul.e sur un projet.
C’est la fin de cette 3ème édition de VOST. Si elle vous a plu et que vous voulez :
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